mercredi 10 août 2011

Principes de la pisciculture villageoise


la pisculture villageoise est un modèle de piscuculiture adaptée au milieu et moyens paysans donc  accessible au plus grand nombre. elle se caractérise par:
  • l'Investissement financier est limité (matériaux/outillage = 40% - main d’œuvre 53 % - formation 7%); le Coût moyen est de 1 360 000 Fcfa /ha;) cette pisciculture utilise des
  • intrants réduits au minimum (production autonome d’alevin, élevage extensif ou semi-extensif intégré).les techniques sont assimilables et reproductible et elle s'intégre facilement dans l’exploitation. ce modèle permet
  • l'amélioration de la productivité de l’exploitation (mise en valeur de surfaces non exploitées)
  • Non-concurrence avec les autres activités
le Produit brut – amortissement est de l'ordre de 100 000 Fcfa /an (étang ouvert) et 220 000 Fcfa /an (étang fermé)
la valorisation de la journée de travail est de 3 000 Fcfa/jour (26 jours par ans) tandis que celle de la transformation de l'huile de palme oxcille
entre 5 000 et 10 000 Fcfa/jour
la pisciculture villageoise de ce fait doit être pris en compte par les autorités publiques car bien qu'elle ne puisse booster la production nationale en poisson; elle permet néammoins aux populations qui y sont impliquées d'améliorer leur revenu et la qualité de leur alimentation.
pour voir le type de poisson élevé cliquer ici

gestion des ressources halieutiques




La pratique de la pêche et l’action collective en matière de gestion des ressources halieutiques dans le village de Kédia, province du Centre Cameroun a été menée du 1er Avril au 8 Décembre 2007 dans le cadre du projet Promotion du Développement Durable dans les systèmes de Recherche Agricole du Sud (DURAS) à la demande des populations du village. Ces populations, constatant une baisse importante des ressources halieutiques, recherchent des solutions permettant leur conservation. Cette étude avait pour objectif global l’analyse des pratiques paysannes dans l’activité de pêche afin de relever les problèmes que pose la gestion des ressources halieutiques dans le village. Plus spécifiquement, il s’agit de faire une analyse historique et actuelle des pratiques et modes d’organisations communautaires visant à préserver les ressources halieutiques, d’analyser les pratiques et stratégies de pêche développées par les paysans; et proposer des perspectives d’action envisageable; Pour mener cette étude un questionnaire et un guide d’entretien ont été administrés à trente et vingt personnes respectivement. Les résultats revèlent que la pêche à Kédia est une activité secondaire pour tous les pêcheurs de la localité (100%). Elle a montré que les engins de pêche diffèrent en fonction du genre : les hommes utilisent principalement l’épervier (76,4%) , le barrage de filet (40%), les femmes (23% de l’échantillon) pratiquent le barrage de terre tandis que les enfants utilisent plutôt la canne. Le barrage de terre et l’utilisation des filets à petites mailles (inférieur à trois doigts) sont néfastes à la production aquatique car ils permettent la capture de poissons immatures. Il ressort également de cette étude que la mise sur pied d’une action collective pour la gestion d’une telle ressource ne peut se faire qu’à travers la co-gestion entre l’Etat et les populations riveraines car les cours d’eau et fleuve font partie du domaine public de l’Etat. Ces résultats suggèrent au projet DURAS d’apporter un appui technique sur la pisciculture et de sensibiliser davantage les populations sur les impacts environnementaux de l’utilisation des engins de pêche non réglementaires ; au gouvernement de veiller à l’application de la réglementation en vigueur et favoriser la mise en œuvre de mesures favorisant la conservation des ressources halieutiques ; aux populations de Kédia de réduire la pression exercée sur la ressource halieutique dans la rivière en mettant en place une réglementation de la pêche (création d’une zone de réserve dans laquelle l’activité de pêche sera strictement interdite, établissement d’un calendrier de pêche pour les zones non réservées). Les populations proposent de relancer la pisciculture.

Mots clés : Gestion, Ressources halieutiques, actions collectives.
pour plus de détails lire le document de synthèse du projet Duras à l'adresse ou envoyer un mail ici

mardi 9 août 2011

qui sommes nous

nous sommes une ONG dénomé Service d'Etude et d'Appui aux Population de Base SEAPB; agrée en 2000 et impliqués  dans le développement rurale. depuis 2006 nous sommes en partenariat avec une ONG francaise qui ne pratique que l'activité piscicole. nous sommes basés à Olézoa derrière prestige hotel.pour plus d'information cliquer ici ou envoyer un mail à cette adresse

journée portes ouvertes de la pisciculture rurale

le 29 juillet 2011 les pisciculteurs des régions Centre et Ouest du Cameroun ont organisé une journée portes ouvertes de la piscuclture rurale dans la localité de Mbedoumou, situé à 30 km de yaoundé. Cette journée avait pour objectif de montrer aux bailleurs de fonds et autres institutions que bien que marginalisé la pisciculture rurale produit des poissons de qualité et permet à ceux qui y sont impliqués d'améliorer leurs revenus. 300 kg de Tilapia Niloticus (TN); 76 kg d'hétérotis et 45 kg de carpe communes ont été présentés et vendus aucours de la journée. d'un poids moyen de 500g pour les TN, 2kg pour les hétérotis et 1.5 kg pour les carpes communes pour des cycles d'environ 1 an. pour plus de détail lire ceci